Avant de vous parler de la balade de Farino et du Parc Forestier de Nouméa, laissez moi vous faire partager quelques instants de vie... Je suis désolé que certaines photos soient floues, car elles ne le sont pas sur l'ordinateur!
Sodome et Gomorrhe
Une soirée du mois de janvier 2013, qui commence par un petit apéritif, se transforme finalement en soirée de débauche.
Alors que nous sommes dores et déjà légèrement, voir beaucoup, éméchés par "La Belle Cabresse", rhum fabriqué en Guyane, j'accompagne Charlotte au bar "L'endroit", dans lequel nous attendent quelques-uns de ses collègues de promotion. Ce soir, ils fêtent la fin des examens. Nous ressortons environ deux heures après de "L'endroit", la tête à l'envers. Pouet pouet, elle était gratuite...
À notre retour, Paul est arrivé et trinque déjà avec Thomas. Pendant que Charlotte file au lit, je me jette sur les restes, bois autant d'eau que possible pour éponger, et cela fonctionne. Le temps passe et c'est à trois heures du matin que Thomas, Paul et moi-même partons nous baigner pour terminer la soirée...
Paye ton style!
Mesdames et messieurs, en exclusivité pour vous, et après la banane autour du cou... le sac autour de la tête! Cette dame veut lancer une mode, sera-t-elle suivie? À suivre peut-être un jour...
Skate-Park
Vous vous demander certainement pourquoi je reparle de skate dans cette article, et bien parce que j'ai été impressionné par ce nouveau système et par l'équilibre de ce jeune homme. Pour une fois, ceci n'est pas ironique, je ne peux dire que chapeau bas!
Balade de Farino
Le 30/01/2013, alors que notre virée à l'Ile des Pins, qui devait avoir lieu ce jour, a été annulée la veille pour cause de vigilance orange, forte houle, nous décidons de partir à Farino pour se balader, puis à la cascade de Saraméa pour se rafraîchir.
Arrivés à Farino, nous picniquons à côté de la famille coq, poule et poussins qui sont habitués à venir quémander un peu de nourriture aux voyageurs de passage.
À peine la balade commencée, les petits se mettent à râler, et je dois même élever la voix alors que nous sommes à 100 mètres du point d'observation.
Il se met à pleuvoir pour le plus grand bonheur de Charlotte et moi-même tandis que les petits, toujours ronchons, se cachent sous la tablette.
De retour au parking, alors que des trombes d'eau s'abattent sur nous, nous décidons d'éviter de nous baigner dans la rivière en crue. Dommage...
Parc forestier de Nouméa
Le 31/01/2013, c'est cette fois-ci accompagnés de mon appareil photo que nous nous rendons au "Parc forestier de Nouméa". À vrai dire, j'ai bien fait de l'oublier la dernière fois, car cette visite est exceptionnelle. En effet, nous apprenons énormément de choses grâce à l'un des employés du parc.
Nous parcourons le parc tous les quatre et terminons par la mini-ferme en attendant le nourrissage des cagous. Je vous laisse profiter en image de ce que nous avons observé...
Alors que nous attendons patiemment dans l'enclos des cagous, symboles de la Nouvelle-Calédonie, l'employé du parc arrive avec de petits morceaux de viande. Nous avions prévu de partir juste après le nourrissage, mais nous restons finalement encore 2h30 à écouter cet homme, mine d'informations sur de nombreuses espèces. Nous le quittons après l'enclos des roussettes rousses...
Petite parenthèse égalitaire, non prévue à l'origine...
Alors que la France est entrée en guère au Mali et que le peuple français se clive en deux camps autour d'une question hypermédiatisée d'égalité des droits entre citoyens, nous en oublions souvent que, naturellement, certains animaux sont loin d'être aussi bêtes que les humains!
N'en déplaise à certain(e)s, et ne considérant pas faire parti d'une classe différente de celle de mes soeurs, de mes cousins et cousines ou de tout autre citoyen, je trouve qu'une question comme celle-ci ne devrait pas soulever tant de débats, de comédies et de discours parfois blessants pour les uns et les autres!
Ainsi, j'aimerais que ceux qui pensent que ma sexualité est contre nature, et que je serai incapable d'élever un enfant psychologiquement stable pour la simple raison que j'aime un homme, regardent ce qu'il se passe réellement non seulement dans la nature, mais aussi et surtout dans leur propre famille...
Fin de la parenthèse égalitaire...
Les Cagous
Les cagous, incapables de voler, ont la particularité de ne présenter aucun dimorphisme sexuel, c'est-à-dire aucuns signes extérieurs distinctifs entre le mâle et la femelle. Ainsi, pour déterminer si un cagou est mâle ou femelle, il existe deux solutions : soit il faut leur faire passer des radios, ce qui implique de les endormir, soit il faut analyser leur ADN.
C'est la deuxième solution qui est utilisée au "Parc forestier de Nouméa". Ainsi, on prélève deux ou trois plumes à l'animal. Ces plumes sont ensuite envoyées dans un laboratoire à Paris, qui va déterminer le sexe de l'animal!
Mais comment font les employés pour reconnaître le sexe du cagou lorsqu'un touriste pose la question? Et bien tout simplement par un système de bagues : les mâles ont des bagues violette, et les femelles des bagues rouges.
Les cagous forment des couples à vie (soit 20 à 25 ans). En captivité, il est parfois arrivé que des attirances se tissent entre deux cagous d'enclos différents.
Chaque famille vit dans un périmètre de quelques hectares et n'en sort jamais... Ainsi, ils restent fidèles et se partagent toutes les tâches à parts égales, comme par exemple protéger l'œuf, ou donner à manger aux poussins... Ici, chaque couple a son propre enclos. Si un autre cagou ose entrer dans le périmètre, il prend le risque de se faire tuer!
Il faut savoir que chaque femelle ne pond qu'un œuf par an, et que les enfants quittent le cocon familiale à 3 ans pour aller fonder leur propre famille. Ainsi, un foyer cagou peut compter au maximum 5 cagous en même temps.
Les cagous se nourrissent de vers de terre. Ils les attrapent avec leur bec, tout simplement en piquant dans le sol. Ici, la taille des enclos est bien en deçà de leur espace de vie naturel, et les employés sont obligés de leur donner de la nourriture en plus de ce qu'ils trouvent dans la terre.
Lors du nourrissage des cagous, les couples ne se font pas de cadeaux. Le premier arrivé est le premier servi. Cependant, lorsqu'ils ont un bébé, ils apportent toute la nourriture à leur progéniture. Ils commence à manger lorsque le bébé est repus.
Les œufs et le plumage des poussins cagous sont mouchetés, ce qui leur procure une protection naturelle contre les prédateurs.
Lorsque les adultes soulèvent leur houppette et déploient leurs ailes, cela signifie que soit ils effectuent une parade nuptiale, soit ils adoptent une position d'intimidation.
Au final, les cagous mâles et femelles sont identiques, s'occupent des mêmes tâches équitablement et s'occupent de leurs enfants et de leur sécurité avant tout autre chose...
Les Corbeaux Calédonien
Les Corbeaux Caledonien, qui comme leur nom l'indique, sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie, sont eux aussi très intelligents.
En effet, eux qui raffolent des vers de bancouliers (vers blancs immondes, gras et gluants), ne peuvent les dénicher avec leurs becs, car ils sont logés trop profondément dans les arbres.
Ainsi, dans son milieu naturel, le corbeau calédonien fabrique 2 types d'outils :
- le premier ressemble à un cure-dent à crochet. L'oiseau utilise de fines brindilles qu'il choisit essentiellement pour leur forme courbe, puis il les effeuille soigneusement avec son bec, les dépouille parfois de leur écorce et s'en va ensuite déloger les chenilles, les araignées et autres insectes qui se cachent dans les interstices des "bancouliers".
- le second, encore plus surprenant, est confectionné avec les feuilles plates et rigides du "pandanus". L'oiseau entaille ces feuilles avec son bec pour former de véritables échancrures qui, une fois l'outil introduit dans les cavités du bois, lui permettent d'accrocher les vers convoités.
Des expériences menées à l'université d'Oxford ont montré que cette capacité à fabriquer des outils est innée.
En effet, les corbeaux calédoniens, séparés de leurs parents, sont tout de même capable de fabriquer des outils. La seule différence avec les oiseaux non séparés de leurs parents est qu'ils maîtrisent la technique moins rapidement que les autres...
Le Héron
Alors que nous nous approchons du lac artificiel, l'employé du parc nous conte une petite anecdote...
Un beau jour, il observait les hérons lorsque, soudain, l'un d'eux a attiré son attention. Le héron en question s'est séparé de son groupe pour se diriger vers le bac de nourriture des canards. Là, il y a pris un morceau de pain, est revenu vers ses congénères, a lancé le bout de pain dans l'eau et a ainsi attiré des poissons. Le repas était servi!
Les Roussettes Rousses
Les Roussettes Rousses sont frugivores, c'est-à-dire qu'elles ne mangent que des fruits et du nectar. Elles sont disséminatrices, mais aussi pollinisatrices. Elles ne sont pas aveugles, et voient au contraire comme vous et moi (quand j'ai mes lunettes ou mes lentilles bien évidemment).
L'une des roussettes présente dans l'enclos, nommée Kipu, est une roussette apprivoisée ayant été donnée au parc.
Généralement, les roussettes apprivoisées sont issus de la chasse. En effet, la chasse à la roussette est ouverte uniquement les week-end d'avril. Chaque chasseur a le droit d'attraper 5 roussettes par jour. Connaissant l'itinéraire des chauves-souris, il leur est facile d'atteindre leur quota. Pour ne pas déchiqueter la chaire, ils tirent dans les ailes et ramassent donc les pauvres bêtes vivantes.
Hélas, les chauves-souriceaux, ne sachant pas voler, s'accrochent au ventre de leur mère et se retrouvent ainsi séparés et apprivoisés...
Merci à Monsieur "l'employé du parc" pour toutes ces informations concernant la nature :-)
PS : La loi ne concerne pas la polygamie, la zoophilie, le mariage entre membres de même famille, ou autres inepties lancées par une minorité mais déjà trop importante d'extrémistes...
PS 2 : Personne n'a dit que deux hommes ou deux femmes ont la capacité de faire des enfants entre eux...
PS 3 : Je suis peut être têtu, mais j'écoute les arguments des autres :-)