vendredi 28 décembre 2012

Quand Fan à Tick retrouve Tout 1 Roman...

Ça y est, j'arrive à l'aéroport de Tontouta, en Nouvelle Calédonie, le 13/12/2012. Les portes de l'avion s'ouvrent, et je suis tellement pressé de sortir que j'en oubli d'enlever mon pull. Pouf! La chaleur s'abat sur mes épaules, mais n'est pas si insupportable que cela...

Après avoir passé la passerelle, j'aperçois enfin Charlotte, ma sœur aînée, et Tanguy et Violette, mon neveu et ma nièce, qui ont bien grandi et qui n'étaient pas au courant de mon arrivée jusqu'à cet instant!

Les tropiques aidant, les personnes sortant de l'avion sont zen et marchent lentement. Ainsi, avant même d'arriver à la douane, je passe devant une trentaine d'entre elles!

Dans la file d'attente, une femme peu discrète et peu contente que je sois passé devant elle, parle à son mari : "Et bien, je ne sais pas ce qu'a le "jeune homme" (merci Oo) à passer devant tout le monde comme ça!". Trop pressé, trop fatigué, et sachant que cela ne servirait à rien, je ne me retourne même pas pour débattre...

De plus, en attendant mon tour, une question me taraude. En effet, dans l'avion, nous avons tous dû remplir un questionnaire provenant de la "SIVAP" : le "Service d'Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire". Les questions portaient sur les potentiels aliments et plantes que nous transportons, mais aussi sur notre santé.

La question me posant problème est la suivante : "Avez-vous était vacciné contre la fièvre jaune durant les 10 dernières années?". Et merde! Faut-il être vacciné pour entrer en Nouvelle-Calédonie? Car je ne l'ai pas refait depuis la Guyane, il y a environ 14 ans! Par mesure de sécurité pour passer la douane, je répond oui! Après tout, la dernière fois que je suis allé en Guyane, mon vaccin était encore largement valable...

Le douanier vérifie mon passeport, et je passe sans problèmes. Arrivé dans la salle à bagages, je n'attends même pas, car le mien sort dans les premiers! Merci aux chiens Néo-Zélandais grâce à qui mon bagage est entré en dernier dans l'avion :-)

Mon sac sur le dos, je me dirige vers la sortie. Le couloir est divisé en deux par une barrière. À gauche, la voie est libre, et à droite, il y a plein de douaniers! Est-ce l'habitude de me faire contrôler qui motive mon choix inconsciemment? Et bien je ne sais pas, mais je me dirige bizarrement directement à droite!

Ma foi, c'est peut-être la bonne solution finalement! Le douanier, après m'avoir demandé si j'ai quelque chose à déclarer, me laisse partir... Juste avant la sortie, un autre agent, très gentil, me stop et me pose des questions :

Le douanier : "Avez-vous du saucisson, du foie-gras...?"

Moi : "Oh non, je viens des États-Unis, ils n'ont pas ça là-bas!"

Le douanier, en rigolant : "Oh, de la viande séchée alors ahahah! Allez-y monsieur, bon séjour."

Je gagne ma place sur le podium de la liberté en sortant... le deuxième. Épuisé, je regarde à droite, puis à gauche, et m'étonne de ne pas voir la troupe! Il est temps pour moi de me racheter des lunettes, car Charlotte et les enfants sont juste devant moi, et c'est avec émotion et trois colliers de fleurs que l'on se retrouve, après nous être vus pour la dernière fois à Noël... il y a quatre ans!

"Oui, comme vous le constatez sur les photos, je suis cerné, ridé et moche, mais pour ma défense, j'étais très fatigué :-)"

Le collier de fleurs

La tradition du collier de fleurs a commencé avec les voyageurs polynésiens. Ils étaient fabriqués avec des fleurs, du feuillage, des coquillages, des graines, des noix, du plumage, des ossements et des dents d’animaux. Un certain collier : le collier de "Maile" a été utilisé pour signifier la paix entre les chefs qui étaient opposés.

Dans les années 1900, les vendeurs de colliers de fleurs hawaïens ont commencé à accueillir les touristes. Lorsqu'ils sont partis, ils ont jeté leurs colliers à la mer, avec l’espoir de retourner sur l'île, tout comme le faisaient les colliers de fleurs...

Arrivés à Nouméa après avoir papoté longuement sur la route, nous nous posons à l'appartement. C'est peu de temps après que je retrouve Thomas, mon autre beau-frère, avec plaisir.

Le soir venu, nous partageons un très bon dîner : une pierrade, avec Bruno et Quentin, respectivement mon oncle et mon plus petit cousin, que je trouve bien grand! Je le dépasse encore, mais je suis tout de même surpris de ne pas devoir baisser la tête pour le regarder!

C'est avec 19 heures de décalage en plus par rapport à San Francisco, soit 5 heures en moins pour mon horloge interne, que je tombe, très heureux, dans les bras de Morphée...

5 commentaires:

  1. Ridé, ...moche,...! T'aurais pas un problème de plastic ou dexpression?....bizzzzzzzzzes,...tonpovrepereux

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  2. Super ces retrouvailles on aurait bien aimé se glisser dans ton sac pour retrouver les Roman avec toi :-)
    Bisous a vous 5

    Les petits nomades :-)

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  3. Je ne vois ni rides ni cernes!!! Et je te trouve très beau avec tes colliers de fleurs!!!!
    J'en connais qui devaient être très surpris et heureux de te retrouver!!
    Après Sandy à New York!! J'espère que Freda ne va pas s'approcher trop près de vous!!!!!
    Bisous à toute la petite famille!!!!

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  4. Ah mince j'ai encore oublié de signer mon commentaire!!!!!
    Bisous et Bonne Année puisque de l'autre côté de la terre vous voilà déjà en 2013!!!!

    Flo.

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  5. Belles retrouvailles , profites bien de ces bons moments .
    Gros bisous à tous .
    MAMIE JOSETTE .

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