Pulau Langkawi, et les cascadeurs du dimanche!

Bienvenue à "Pulau Langkawi", une île très jolie située au Nord-Ouest de la Malaisie, à la frontière de la Thaïlande. Je comptais y passer 2 à 3 jours, mais un événement inattendue a changé quelque peu mes plans...

Le 15/03/2013, à 8h30, Amandine, Karl et moi prenons le ferry de "Pulau Penang" à destination de "Pulau Langkawi".

Nous arrivons sans encombres à Cenang et nous rendons directement dans l'Hostel que nous avions réservé la veille : "Rainbow Lodge", entre 5 et 10 minutes de la plage.

Nous avons des lits dans un dortoir d'environ 20 personnes. Chaque lit a une moustiquaire (ou "mousquitaire" Karl?) et l'effet est plutôt sympathique.

Nous passons l'après-midi à cramer sur la plage et à se baigner et, à se poser ainsi, nous n'avons plus l'impression d'être en voyage, mais d'être en vacances...

Allez, c'est parti, ceux qui veulent crier le peuvent, mais je resterai une nouvelle fois sur ma position blubulup. J'adore voyager, cela ouvre l'esprit et la vision que l'on a du monde, mais pour moi, le mot "voyager" est bien loin d'avoir la même définition que le mot "vacances"...

Mais qui croisons-nous en allant nous baigner? Mikael et Niklas, les deux allemands que nous avions rencontré aux Cameron Higlands et que nous avions quitté il y a deux jours...

Le soir venu, et après avoir galéré à trouver un petit bouiboui pas cher, nous nous posons sur la plage avec quelques bières. Alors que nous discutons, Karl repère un mec rôdant aux alentours! Mais que fait-il à quelques mètres derrière nous?

Mamie, arrête de lire, le diable est partout ahahah! Cet homme se fait tout simplement plaisir tout seul. Qui regarde-t-il de nous trois, on ne sait guère, peut-être nous trois d'ailleurs... Quoiqu'il en soit, ce qu'il voit lui plaît...

Le temps se gâtant, la soirée se termine sous un abri de fortune constitué d'une coque de bateau, d'une natte et d'un parasol, et c'est pas si mal!

Le 16/03/2013, nous avons le plaisir de nous lever sans réveil et, une nouvelle fois, nous passons la journée à la plage.

La batterie de ma tablette tenant tellement bien, c'est seulement maintenant que je me rends compte que, boulet que je suis, j'ai oublié mon chargeur à "Eight Mentigi Guesthouse", aux "Cameron Highlands"... Bien joué Flavien!

L'espoir faisant vivre, j'appelle le réceptionniste via Skype... Une description de la situation plus tard, l'homme vérifie et... j'ai de la chance, le chargeur est resté au même endroit depuis deux jours et demi!

Si quelqu'un va à "Pulau Langkawi", "Pulau Perenthian", "Taman Negara" ou même "Kuala Lumpur" dans les jours à venir, je retrouverai mon chargeur... Très gentil, il prend ma requête en compte et va voir ce qu'il peut faire. Affaire à suivre!

Le soir venu, nous nous rendons au "Babylone Raggae Bar", un bar bien sympa situé sur la plage. Installés sur des nattes, nous avons le droit d'écouter un groupe reprenant des titres connus, et ils se débrouillent très bien!

La soirée passe au fil des discussions que nous tenons avec deux Malaisiennes complètement bourrées dont j'ai oublié le nom, et deux Québécois : Jessica et Vincent, qui s'avèrent être dans le même Hostel que nous.

Avant d'aller nous coucher, nous assistons à un spectacle de cracheurs de feu qui se termine hélas bien vite, l'un d'eux renversant sa bassine de liquide inflammable sur le sable et y mettant le feu sans le vouloir...

Le 17/03/2013, nous nous prélassons à l'Hostel toute la matinée. Après m'être battue avec le réseau internet, et aussi avec ma tablette, je réussi enfin à mettre en ligne l'Île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Ouf!

L'après-midi, nous faisons notre première activité sur cette île : "Island Hopping". Ce petit tour consiste à nous déposer sur deux îles aux alentours de "Pulau Langkawi" : l'une pour son lac et ses singes, et l'autre pour sa plage et son eau claire, et de nous montrer les aigles à tête blanche.

La première île se nomme "Dayang Bunting Marble". Nous avons une heure pour nous y balader et nager dans le lac intérieur de cette petite île.

Sur le chemin du lac, de nombreux singes, pas peureux pour un sou, volent la nourriture des touristes! Ainsi, si l'île est aussi peu propre, ce n'est pas que les gens jettent leurs ordures, c'est que les singes le font!

Juste devant nous, un homme se fait voler sa barquette de frite provenant de... Mac Donald! Oui, on peut se demander ce qu'il fait là avec ça, mais c'est ainsi... Même les singes de Malaisie n'échappent pas à la nourriture américaine!

Alors que nous nous baignons dans le lac, d'autres touristes se font pseudo-agresser! Des asiatiques crient et s'agitent de toutes leurs forces afin que les singes arrêtent de s'agripper à leur sac. Cela ne les fait pas rire du tout, mais nous, nous rigolons bien.

Sur le retour, je m'accroupie et prend un singe tout mou en photo. Je tourne ensuite mon appareil photo vers une mère et son bébé quand, tout à coup, Amandine et Karl me crient : "Attention!".

En regardant à droite, je vois le singe tout mou... plus du tout mou, qui s'approche bien vite de moi pour protéger son bébé. Je me relève et me recul, tout en pensant qu'une morsure me vaudra une piqûre contre la rage à renouveler trois fois...!

Papa singe, voyant que je ne suis plus un danger, ne me saute pas dessus pour me mordre, mais tient quand même à me prévenir. Ainsi, il s'approche de moi, m'agrippe le short et me regarde d'un air de dire : "Tu m'as bien compris?".

Après lui avoir fait un signe d'approbation en montrant mon pouce levé, il me lâche et reste à mes pieds, de nouveau tout mou. Ouf, je peux partir tranquillement. Bien joué papa singe, tu as bien fait ton job car, par la suite, même en feintant, j'ai du jeter les photos de bébé singe qui étaient toutes floues!

Sur le chemin de la seconde île, la barque s'arrête et le pilote jette on ne sait trop quoi à l'eau. Quoi que cela soit, ça se mange et ça attire les aigles à tête blanche.

Quelques minutes plus tard, nous descendons sur la deuxième et dernière île nommée "Beras Basah". Ici, nous ne faisons que bronzer et nous baigner en appréciant l'eau claire, tandis que des japonais tentent d'attraper des poissons à la main.

À notre retour, le chauffeur du mini-van dépose deux Hollandais près de leur Hostel. Alors qu'il descend faire je ne sais quoi, il oublie le frein à main et, bien que nous ne soyons pas arrêté sur une pente, le mini-van commence à avancer très lentement. Je ressers donc le frein-à-main et, le pauvre n'ayant pas assez de force, je suis obligé de le desserrer pour lui...

La soirée se termine autour d'un billard : Karl contre moi, puis au "Babylone Ragae Bar". Ce soir, c'est la belle car, depuis que nous sommes arrivé, chacun a gagné une fois... À force de me faire des faveurs sans le vouloir, le pauvre Karl finit par me faire gagner :-)

Le 18/03/2013, nous nous réveillons à 10 heures et louons des scooters afin de visiter l'île.

"Regardes devant toi Flavichou! Je ne réplique toujours pas ahahah!"

Premièrement, nous nous rendons aux "Seven Wells Waterfall". Après un petit stop devant un bassin bourré de touristes, nous continuons l'ascension et arrivons dans un endroit beaucoup plus paisible.

Ici, nous trouvons plusieurs bassins assez sympathiques, et pouvons même faire du toboggan naturel...

Deuxièmement, nous nous rendons sur une plage au Nord-Ouest de l'île, ou nous nous détendons un peu en faisant ce qui devient maintenant obligatoire : bronzer et se baigner!

Troisièmement, et dernièrement, nous nous rendons au Nord-Nord de l'île dans le but de nous poser sur une dernière plage. C'est presque arrivé à destination que nous sommes arrêté par une barrière et un garde.

Hélas, la plage que nous souhaitons voir est une plage privée à partir de 17h30. Pas de chances pour nous, il est 17h33...! Nous faisons donc demi tour et insistons pour aller sur cette plage en nous garant sur le parking d'un Hôtel 5 étoiles. Ici, nous croisons des touristes fainéants qui se font conduire de leurs chambres à je ne sais où dans des petites voiturettes.

Le jardin est magnifique, et c'est sans être stoppé par qui que ce soit que nous atteignons la superbe plage que nous souhaitions voir depuis le début! Nous avons à peine le temps de nous dire que les coquillages qui sont sur la plage sont des faux car ils sont trop parfaits et qu'ils sont déposés ici par l'Hôtel, qu'un homme de la sécurité vient nous parler...

Nous ne séjournons pas à l'Hôtel, et nous n'avons donc pas le droit de garer les scooters ici. Il nous indique un parking un peu plus loin et nous dit gentiment que, quoiqu'il en soit, nous aurons le droit de marcher au bord de l'eau car la mer n'appartient à personne, mais pas sur la plage car une soirée privée est prévue ici ce soir...

Nous reprenons donc les scooters et redémarrons. À 200 mètres à peine de notre point de départ, alors que nous sommes en pleine accélération, un dos d'âne extrêmement mal indiqué fait son apparition, et là, en l'espace de 5 secondes... c'est la catastrophe!

Le scooter d'Amandine et Karl décolle légèrement, mais retombe hélas très mal... Les deux se font éjecter en avant et, après deux ou trois roulés boulés, chacun passant sur l'autre plusieurs fois, l'accident prend fin!

Bien, tout le monde se souvient du code de la route? Alors on applique ce qu'on a appris, hop hop hop!

Amandine et Karl, à première vue, sont écorchés mais vont bien. Ils se relèvent et parlent. Je commence donc par "protéger" la route en enlevant le scooter de la voie.

Un homme s'étant arrêté derrière moi s'occupe d' "alerter"les secours, et je peux donc passer à la dernière phase : "secourir".

Quand je m'approche, je trouve une Amandine griffée dans le dos, et écorchée aux deux genoux ainsi qu'aux deux mains et aux doigts de pied.

Karl est dans le même état, mais en légèrement plus glauque... Du sang coule à flot de sa main droite, et il a besoin de points de suture. Je l'assois sur le sol et, s'engueulant lui même sur ce qui vient de se produire, il ne tente de tomber dans les pommes qu'une seule fois...

Alors que le temps passe et que l'ambulance n'arrive pas, les gens sont comme en Guadeloupe, extrêmement curieux quand il y a un accident. Ainsi, ils s'arrêtent, regardent et repartent. Certains, arrivant en sens inverse, font même demi-tour pour venir admirer le spectacle...

Il est temps pour moi de devenir "Barbapapa", ou l' "Homme Multifonctions" :-)

Par où commencer... Aller, dans le désordre, voici la liste non-exhaustive de mes nouvelles fonctions :

- Déboucheur, je débouche les bouteilles, les mains des deux petits étant hors-service...

- Repousseur d'insectes. Les fourmis étant attirées par le sang, je retire quelques curieuses du pied de Karl!

- Agent de la circulation, je fais des signes pour dire aux badauds et automobilistes de ne pas s'arrêter regarder.

- Mécanicien, je replace la batterie et quelques fils à l'intérieur du scooter accidenté.

Trente minutes après l'appel, l'ambulance pointe enfin le bout de son nez! Après quelques questions de routine posées par l'ambulancier, j'aide Karl à se relever, puis le soutient jusqu'à ce qu'il soit assis dans l'ambulance. Amandine arrive à marcher et s'assoit à ses côtés.

Un peu perturbé, je suis l'ambulance en scooter et prie pour ne pas me cracher à mon tour. En effet, le chauffeur va vite, et je brise quelques règles du code de la route afin de les suivre jusqu'à la clinique...

Arrivé à destination, on recommence à l'envers, et je soutiens Karl jusque dans la salle d'examen. Amandine s'assoit pendant que l'ambulancier s'occupe du cas le plus urgent : la main droite de Monsieur!

La situation, pas très drôle sur le coup, le devient beaucoup plus lorsque Karl, qui a très mal, hurle et ne peut s'empêcher, par réflexe, de jurer contre le pauvre homme. Je vous passe les insultes, mais je crois que presque tout le répertoire des injures de la langue française y est passé!

Quelques minutes plus tard, un homme arrive et, à l'heure actuelle, nous ne savons toujours pas qui il est! Il s'est contenté de regarder la scène et de rigoler à son tour...

Le défilé continue, et c'est maintenant une femme qui entre dans la salle. Nous ne savons pas quel est son métier, mais nous savons au moins pourquoi elle est là : nous sommes dans un pays où la religion est plus que présente, et l'ambulancier n'a pas le droit de toucher Amandine.

Le problème, c'est qu'elle n'y va pas de main morte, et que c'est en écho que j'entends maintenant crier non seulement Karl, qui se prend quatre piqûres d'anesthésiant en plein dans la plaie, et Amandine, qui est en train de se faire nettoyer ses nombreuses blessures...

Sachant qu'il faut mieux en rire qu'en pleurer, et que cela aurait pu être beaucoup plus grave, nous suivons la règle au pied de la lettre!

Karl : "Flavien, peux-tu me dire quand il commence à recoudre?"

Moi : "Hum oui, c'est-à-dire que l'anesthésie fait bien effet, il a déjà commencé...!"

L'ambulancier, très gentil, ainsi que l'homme sans utilité, raccompagnent les deux éclopés en voiture, et je les suis jusqu'à notre Hostel. C'est seulement en arrivant que l'on se rend compte que, dans la confusion, j'ai pris le scooter accidenté. Ainsi, pour moi, il fonctionne très bien et n'a que quelques grosses rayures!

Ce soir, le personnel de l'Hostel, sympathique, s'inquiète d'abord de la santé de Karl et Amandine avant de penser à leur scooter, ce qui paraît plutôt normal quand je l'écris...

C'est avec un paracétamol-codéiné que Madame se couche, son genou ayant pris une ampleur assez effrayante. L'organisme de chacun ayant bien subit, ils vont au dodo bien rapidement...

Demain est un autre jour, alors nous réfléchirons au moment venu sur les solutions à adopter...!

Le 19/03/2013, le réveil sonne à 10 heures. Il est temps de reprendre ma liste non-exhaustive de mes multiples fonctions :

- Infirmier, je passe deux bonnes heures à prendre soin des blessures de mes petits protégés. Je nettoie les plaies soigneusement et refais les bandages sans même me faire insulter. Ouf!

- Pharmacien, ma trousse de secours n'a jamais autant servi, et elle se vide au fur et à mesure des soins!

- Dépanneur, je pars avec Jessica, la québécoise rencontrée récemment au "Babylone Reggae Bar", afin de récupérer mon propre scooter où nous l'avions laissé. Nous revenons une heure et demi plus tard à l'Hostel, avec le scooter et des petites bananes pour tout le monde. Merci Jessica pour le temps que tu as sacrifié pour nous!

À 15h30, je prends un petit break afin d'aller manger un petit truc, puis reviens et :

- Taxi, j'accompagne Amandine en scooter à la pharmacie afin d'acheter des pansements et des bandages.

- Chausseur, j'aide Amandine, telle Cendrillon, à mettre ses tongs sans qu'elle ne se blesse à chaque fois qu'elle le nécessite.

- Allumeur, j'allume Madame, mais aussi Monsieur... ^^ Ceci est une blague évidemment, la flamme servant juste à allumer leurs cigarettes!

- Ouvreur, j'ouvre les canettes, ou les bananes, ou les bouteilles. Bin ouais, pas de mains... et bien pas de mains!

- Laveur, je lave les cheveux d'Amandine qui ne peux malheureusement pas vraiment le faire seule...

Dans l'après-midi, j'ai enfin terminé mon job (que j'ai fait avec plaisir ne vous inquiétez pas), et je me rends donc à la plage avec Jessica pour un petit moment de détente dans l'eau et au soleil!

La soirée se termine tranquillement devant la télé, et je m'attelle de nouveau à l'écriture de mon blog...

Le 20/03/2013, alors que Jessica va a son tour faire le "Island Hopping", je surf sur le net et commence à regarder quel serait pour moi le meilleur moyen de rentrer en France au plus bas prix!

Il s'avère que je ne peux pas faire de vol direct, ce qui est plutôt normal, et que la meilleur solution est de repasser par Kuala-Lumpur, en Malaisie, via la compagnie Air Asia, puis de prendre un autre vol de la compagnie Malaysia Airlines jusqu'à Paris Charles de Gaulle... À suivre!

Après avoir renettoyé les plaies de mes protégés beaucoup plus rapidement que la veille, je leur conseil de laisser sécher pendant toute la journée et de laisser l'organisme se défendre. Bien sûre, les recommandations sont toujours : pas de plage, et pas de soleil sur les cicatrices...

Je me rends donc cette fois-ci seul à la plage en laissant les pauvres bougres devant la télévisions. Ils regardent des DVD's mal gravés qui coupent, en général, toujours avant la fin des films...

Petite anecdote sur la plage : j'ai cru que j'allais encore devoir jouer l'infirmier... En effet, alors que je me baigne, je regarde un ULM volant bien bas au dessus de l'eau. Jusqu'ici, tout est normal, cela fait partie du tour pour les touristes, mais une rafale de vent assez traître vient bousculer un peu les plans du pilote...

L'ULM se fait pousser violemment vers la plage! Effrayée, une foule coure se mettre à l'abris et, au dernier moment, c'est à dire à environ 3 mètres du sol, le pilote arrive à redresser et à repartir se poser vers l'aéroport...

Avant de nous coucher, et les bandages refait pour la nuit, nous squattons l'entrée de notre dortoir sur un matelas et jouons aux cartes tranquillement.

Le 21/03/2013, je graisse ma matinée bien comme il faut et me lève à 11 heures. Aujourd'hui, je la joue soft et me contente d'aller retirer de l'argent dans un distributeur maudit qui a grillé la carte bleue de Karl, d'acheter des pansements et des lingettes pour que les petits puissent pseudo se laver sans se mettre de l'eau partout, et d'aller blablater à la plage avec Jessica et Anna (Colombie).

Mon cerveau ne comprend pas ce qu'il se passe, car je le maltraite un peu en voulant parler espagnol. Frustré, il ne me laisse pas faire si aisément et, dès que je relâche un peu ma concentration, reswitch en anglais. Moi qui avais un bon niveau six ans auparavant, je parle extrêmement lentement, cherche mes mots, et cela me frustre au plus haut point!

Après environ un quart d'heure, je réussi à briser quelques barrières et je deviens plus fluide. De plus, Anna est très compréhensive, et bonne professeur. À la fin de la conversation, je me promets de retourner en Espagne et de retrouver mon espagnol d'antan. Après tout, le meilleur moyen de parler une langue est de se trouver dans le pays...

Le soir, nous nous rendons au marché de nuit situé à quelques minutes de l'Hostel. La nourriture se trouve ici à profusion, et nous nous régalons pour notre dernier soir passé ensemble en Malaisie.

Le 22/03/2013, je suis bien content quand je vois ce que sont devenues les blessures des deux acolytes. Je n'ai plus aucun soins à faire, et je me contente juste de laver les cheveux d'Amandine une dernière fois.

Il est temps pour moi de repaqueter mon sac à dos, et de me diriger vers d'autres horizons... Avant mon départ, je reçois un mail du réceptionniste de "Eight Mentigi Guesthouse" m'annonçant que mon chargeur m'attend à la réception d'une des compagnies de bateau reliant "Kuala Besut" à "Pulau Perenthian". C'est une très bonne nouvelle, et je le remercie dans les minutes qui suivent... À 16h45, je quitte Karl, Amandine et Jessica que je reverrai normalement par la suite...

Amandine et Karl, je suis bien content de vous avoir rencontré par pur hasard et d'avoir partagé cette partie de voyage avec vous. À vouloir jouer les cascadeurs, cela nous a rapproché plus qu'à l'accoutumé. Je ne vous dis pas "Adieu", mais "À bientôt" en Thaïlande du Sud, peut-être ailleurs, puis en France...

Merci pour vos mots très gentils à mon égard. Je suis content de vous avoir soutenu moralement et physiquement, et de vous avoir aidé à garder le sourire... Vous me l'avez donné aussi!

Jessica, rencontrée aussi par pur hasard au "Babylone Raggae Bar", je te remercie d'avoir accordé du temps au sauvetage du scooter orphelin. J'espère que Vincent a enfin réussi à récupérer son nouveau passeport!

À 18h30, je prends le ferry, et c'est 1h30 plus tard que j'arrive à "Kuala Perlis". Dans une heure, je prendrai mon bus de nuit en direction de "Kuala Besut"...

 

Publié par Fan'style